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Chicago Fire & Chicago Pd — Règles De Traduction


Neversky

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On dit pas brigadier dans la police en France ?

Je sais que c'est qu'un grade parmi d'autres et j'y connais rien, mais si on compare à ce qui est comparable : PD et Engrenages.

On peut penser que l'équipe de PD serait dans la PJ ici. Et dans Engrenages, le chef il appelle tout le monde brigadier, même quand ils sont lieutenant. Alors soit c'est une erreur dans le script, soit c'est un abus de langage. Mais ça commence à me saouler de ne pas trouver un terme simple, juste et à propos (court !) pour traduire "officer" (sachant qu'on ne traduit pas "officIER").

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Apo, d'accord, surtout qu'on a même pas vu un seul gars de Chicago Fire dans les deux autres.

Avis un peu mitégé pour ma part.

 

2secondes, je suis comme toi ça m'énerve de pas trouver et quand j'ai ça en tête j'ai pas la journée et non, il y a pas moyen aucun terme ne me vient en tête !

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  • 4 months later...

Salut les gens,

J'ai fini la relecture de Chicago PD 2x17 et j'ai eu un gros doute sur le T/V entre Platt (qui est sergent) et Jay (qui est inspecteur). Dans le doute, je les ai fait se vouvoyer. FABIOBO, vu que c'est toi qui a assuré la grande partie de cette saison, t'avais l'habitude de faire quoi ?

En tout cas, FABIOBO, ta présence manque sur la série ! Il y a eu de ces erreurs et de ces contresens qui font peur... Etant d'une grande bonté d'âme, j'épargnerai vos p'tits yeux fragiles en ne les rapportant pas ici ;)

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Salut Loliz !

Platt tutoie Jay, mais Jay la vouvoie :P Idem pour toute la team sauf pour Al et Hank, ces 3 se tutoient, of course.

J'ai même pas encore eu le temps de regarder cet épisode !

Oui, j'ose à peine imaginer ce qu'ont donné ces ST, en freelance total lol

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T'as assuré, FABIOBO ! J'essaierai de relire tout ça ce weekend si j'ai le temps.

Maintenant, hop, hop, hop, au dodo, il y en a qui se lèvent tôt demain ;)

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@Loliz

N'oublie pas de nous rejoindre dans l'agenda. Je viens de mettre ton nom en mode relecture pour cet épisode. :)

Si tu as des soucis avec le fonctionnement de l'agenda, on est toujours là pour t'aider, c'est pas très compliqué.

 

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  • 2 weeks later...

J'ai relu le dernier Chicago PD. Je me suis permis de passer au tutoiement entre les flics et les deux truands chinois (dont j'ai oublié les noms), ça me semblait plus approprié. Qu'en pensez-vous ?

J'ai également adopté le terme "Crim" (à la place de "crime") pour désigner le service des affaires criminelles. Il me semble que c'est le terme utilisé, non ? (C'est en tout cas comme ça que s'appelait une vieille série française des années 90 ^^)

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Coucou Loliz ! Merci pour tes corrections !

Mais j'avoue ne pas être fan du "tu" de la police aux suspects

et surtout "t'as pas fait", je préfère "tu n'as pas fait".

Après c'est une question de goût ;p

Et pour la crim, pas de majuscule comme les stups et les moeurs !

Bon week end

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Donc on n'a pas du tout les mêmes goûts :P

J'avoue, je suis une psychorigide de la double négation ! J'ai tendance à l'enlever en fonction du registre de langue, quand je trouve que ça colle mieux. Mais là, je me suis contenue, je l'ai enlevée uniquement quand ça posait problème niveau nombre de caractères ou timing (ou alors c'est mon subconscient qui a pris le dessus ;) Dans ce cas, je m'excuse en son nom !)

Pour le T/V entre policiers et suspects, ça dépend. Par exemple, j'ai laissé le V avec l'ancienne prostituée parce que ça ne m'a pas choquée. Par contre, la relation n'est pas du tout la même avec les deux Chinois et le producteur de musique. C'est des gros durs, des caïds habitués à la justice. J'ai vraiment du mal à les voir vouvoyer des flics et inversement. Voigt et Al sont des flics anticonformistes, qui ne se plient pas aux règles, qui agissent selon leur propre code. J'arrive vraiment pas à les imaginer vouvoyer une grosse ordure qui a laissé crever des gamines dans un hangar.

Pour la crim, c'est noté, je vais faire le changement !

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Au fait, j'ai aussi modifié une réplique pour traduire les fameux "3 G's" (pour "girls, guns and gambling machines") en "3 F" (pour "filles, flingues et fric"). Le sens n'est pas tout à fait le même, mais j'ai pensais que ça valait le coup de trouver un équivalent au titre VO.

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Ce qui te fait horreur me plait. Et vice versa ! On est mal !

Moi, la négation comme tu fais ne me gêne pas pour les séries ados (Glee etc), mais pour des adultes, ça me sort par les yeux.

On dirait un langage SMS, que je ne supporte pas !

La réplique 3G, je n'arrivais pas à formuler, mais la tienne colle à peu près, donc nickel !

Pour le reste, laissons @2secondes trancher, sur le T/V et la double négation !

@2secondes, au rapport, soldat !

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Pour moi, la question n'est pas de savoir s'il s'agit d'une série pour ados ou pour adultes, mais bien de l'époque, du niveau de langage du personnage, de son niveau social, de la situation dans laquelle il prononce une phrase, bref d'un tas de paramètres ! Par exemple, il ne me viendrait pas à l'idée de zapper la double négation si le gouverneur de l'Etat venait faire un discours officiel dans Glee. Et inversement, cela ne me choque pas de voir une négation unique dans une série dite "adulte" comme The Americans si cela se prête au contexte.

Pour moi, c'est un peu le même problème qu'on retrouve dans l'arbitrage entre les "que veux-tu ?", "qu'est-ce que tu veux ?" et "tu veux quoi ?". Quoi qu'on en dise, le "que veux-tu ?" retranscrit un langage beaucoup plus soutenu qu'on n'emploie que très rarement. Ces formules n'appartiennent pas au même registre, tu ne les emploieras pas de la même façon suivant le contexte, la personne qui parle et la personne à qui elle s'adresse.

Bref, pour moi, il s'agit d'être au plus fidèle de ce que dirait le personnage à l'oral dans une situation identique. Mais j'ai tout à fait conscience de faire partie d'une minorité en défendant cette position (Peut-être suis-je même la seule ^^). Je tâcherai donc de faire un effort pour ne pas blesser tes p'tits yeux ;)

Par contre, je continuerai à mettre des "t'es qui ?", "tu cherches qui ?", "tu fais quoi ?" quand la situation s'y prêtera :P

(Pour tout avouer, j'ai même eu du mal à utiliser la double négation dans ce message ! Je dois faire un blocage qui remonte à l'enfance, à la relation que j'entretiens avec mon père ou au positionnement des astres le jour de ma naissance. C'est grave, docteur ?)

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Intéressante problématique. Personnellement, je pense que la forme écrite des sous-titres nous oblige à une écriture grammaticalement correcte. On en revient à l'interaction entre la réplique prononcée et l'adaptation écrite dans la VOST.

De la même façon que l'on ne traduit pas tout littéralement, il me semble qu'il ne faille pas écorcher la langue parce que la langue est écorchée dans la VO pour la bonne et simple raison que le spectateur peut s'apercevoir sans lire le sous-titre qu'il est devant un personnage qui ne parle pas l'anglais d'Oxford. Grâce à l'attitude du personnage pour une part mais surtout grâce aux répliques elles-mêmes à l'écoute desquelles le niveau de langue est aisément sensible. 

A partir de là, il me semble que massacrer le français dans les sous-titres serait redondant (et "T'as pas" me fait déjà saigner les yeux) . En revanche, il est naturellement utile d'adapter le champ lexical (un bon "merde" dans un sous-titre n'a jamais tué personne) et de jouer sur les tutoiement/vouvoiement, qui assurent également la richesse de notre belle langue.

Pour être tout à fait complet, sur la question du T/V entre policier et suspects, je dirais que ça dépend du policier.

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Live from Super Translators Trashcan

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@Loliz, @FABIOBO, @Naldor

Lire ce post de l'année passée (via règles encyclo / via Diokuan) :

Veuillez lire le Petit dictionnaire d'orthographe et de typographie pour le sous-titrage, par Diokuan (mentionné au point M des règles) :

[...] Cependant, en raison des contraintes spatio-temporelles des sous-titres, il est parfois nécessaire de s’écarter des règles traditionnelles, de tolérer des licences typographiques qui seraient inacceptables dans d’autres contextes... Mais dans quelle mesure ? [...]

Abréviation (mentionné au point H.7. des règles)
La plupart des questions sur l’emploi des abréviations sont traitées dans des articles séparés. En règle générale, et en dehors de certaines abréviations conventionnelles (chiffres, unités de mesure, titres de civilité...), l’utilisation des abréviations de circonstance est déconseillée et doit rester exceptionnelle. On évitera par exemple d’écrire :
max. (maximum), déc. (décembre), card. (cardinal), art. (article), assoc. (association), dir. (directeur), Gal (général), P. (père), Ph. (Philippe), N. (nord)...
 
Troncation (mentionné au point 4. de l'annexe)
La troncation (ou « réduction lexicale ») est l’abrègement d’un mot, par retranchement d’une lettre ou d’une syllabe à la fin du mot (apocope), au commencement du mot (aphérèse) ou au milieu du mot (syncope). Cette réduction des formes est fréquente dans le langage familier ou oral.
 
La plupart des apocopes sont courantes et enregistrées par les dictionnaires. Elles se comportent alors comme des mots normaux (pas d’apostrophe et éventuelle marque du pluriel) :
appart, prof, brigade des stups, bénef, comme d’hab, perme (ou perm), pneu, mob, dactylo, doc, sympa, aprèm (ou aprème), aristo... (Au pluriel : apparts, profs, bénefs, pneus...).
 
L’apostrophe est nécessaire dans les apocopes occasionnelles (qui ne sont pas officialisées) ou pour éviter les ambiguïtés (on met une espace après l’apostrophe lorsqu’il n’y a pas de liaison) :
sans déc’, au petit mat’, pauv’ type, un vét’, y a pas d’raison, j’vais t’dire, c’t’enfoiré, les bat’ d’Af ’, c’est not’ maît’.
 
En présence de syncopes, l’apostrophe est généralement requise :
m’man, p’pa, b’soir m’sieurs dames, p’tit, reuz’ment, cap’taine...
 
On rencontre parfois des contractions de syllabes (aussi appelées « crases »), mais c’est plus rare :
bsoir (bonsoir), Mame (Madame), sieudam (messieurs dames)...
 
Dans les aphérèses, l’apostrophe peut être nécessaire pour éviter les ambiguïtés (il faut noter que, même s’il est en début de phrase, le mot ne prend pas de majuscule après l’apostrophe) :
’jour (bonjour), ’soir (bonsoir), ’tain (putain), ’taine (capitaine), ’tention (attention)...
 
Ailleurs, surtout si le mot est entré dans la langue commune ou s’il est autonome, l’apostrophe est inutile :
les Ricains (les Américains), Toine (Antoine), bus (autobus), le net ou le Net (réseau Internet), troquet (mastroquet)...
 
« La liberté de la transcription connaît une limite : il est déconseillé d’introduire une apostrophe là où “normalement” elle n’intervient pas dans le français écrit. Ainsi “il n’y a pas de raison” peut devenir “y a pas d’raison” mais il serait déraisonnable d’écrire [y’a pas d’raison]. » (J.-P. Lacroux, Orthotypo, également mentionné au point M des règles) Cette apostrophe est pourtant très fréquente dans l’usage.
 
Mais comme mentionné, il est préférable en sous-titrage d'éviter la troncation autant que possible.
 
Les formulations "t'as pas fait ça", "t'es chiant', sont autorisées, mais à utiliser avec modération. 
 
Ne (mentionné au point H.7. des règles)
Dans les dialogues des sous-titres, pour retranscrire l’oralité, le ne de la négation ne... pas, ne... rien, etc., peut évidemment être omis20. La systématisation aveugle de ce procédé peut cependant devenir lassante ou sembler artificielle : il est nécessaire de s’adapter au niveau de langue du locuteur21. On ne devrait pas supprimer le ne si cette omission peut être interprétée comme un oubli involontaire (entre on et une voyelle, lorsque l’absence du n’ ne s’entend pas : on n’en a pas, on n’est pas venus) ou si le sens devient ambigu (on n’en veut plus).
 
20. « Lorsque la négation porte sur un verbe, l’effacement de ne reste limité [...]. Dans la langue écrite comme dans la langue parlée, [l’omission se rencontre] couramment avec rien ou pas mal, exceptionnellement avec d’autres auxiliaires. [...] Dans la langue parlée, surtout familière, le ne disparaît avec des fréquences variables : presque systématiquement au Canada français, souvent à Paris et dans le Berry, beaucoup moins en Lorraine et en Wallonie. » En dehors de quelques cas, « ce phénomène ne se manifeste dans l’écrit que pour rendre l’oral » (BU, §1022).
21. D’ailleurs, « on observe que, chez beaucoup de locuteurs, il y alternance de formes sans ne et de formes avec ne » (BU, § 1022).
 
Et peut-être aussi ceci.
 
 
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